Occurences de l'expression

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pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. C'est ce qui me fâche ; car depuis la trahison que vous m'avez faite, je n'ai pas un plus grand plaisir que de quereller avec vous. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  2. Je suis tous les jours en danger de l'être ; car ma femme est pulmonique, et ne se réjouit qu'à me quereller : une pulmonique criarde ne peut pas vivre longtemps. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  3. Je ne puis souffrir le mot d'amour dans la bouche d'un homme marié. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Mais adressons-nous à l'autre fille de chambre de Madame Orgon : depuis qu'elle est Musicienne de Monsieur, elle n'a plus aucune liaison avec mon ennemie. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  5. Imaginez-vous cette pauvre petite innocente, que notre joueuse a laissé au Couvent depuis son enfance, je la lui amène ; elle ne quitte pas seulement le jeu pour l'embrasser : j'en suis si piquée... car j'aime la petite Jacinte d'inclination... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  6. On entend hurler les joueurs, et glapir les musiciennes ; ronfler les bassons, et brailler les joueuses ; enfin l'on entend ici que préluder, disputer, accorder, quereller, jurer, et chanter. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  7. Je ne puis revenir de ma frayeur. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  8. Allons donc faire notre concert là-dedans ; je ne dispute jamais contre elle, une joueuse est trop forte en dispute. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  9. Vous ne disputerez donc point contre Madame, au sujet de Jacinte qu'elle marie ? (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  10. Ne trouves-tu pas plaisant que depuis mon retour de la campagne, je n'aie encore pu parvenir à l'honneur de saluer ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  11. Oui, Frosine, mais hier, je ne pus jamais aller jusqu'au bout ; car en lisant je rêvai tant à Dorante, que j'avais les yeux sur le livre, et si je ne lisais rien... (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  12. Tout à l'heure encore, cette Marquise m'a parlé de Dorante, moi pour lui cacher ce plaisir qu'elle me faisait, je me renfrognais le visage, je me mordais les lèvres : je crois que si c'eut été Dorante lui-même, je n'aurais jamais pu me retenir : crois-tu que ce soit là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  13. Dorante ne m'a encore pu dire que de petits mots devant le monde, mais en sortant l'autre jour il me donna en cachette ce billet. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  14. Mais les voilà qui vont chez votre mère, Dorante vient ici ; croyez-moi, Mademoiselle, évitez-le puisqu'il ne vous est plus permis de l'aimer. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  15. Puisque je lui plais, demeurons ; il m'est permis d'aimer Madame la Marquise. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  16. Je n'ai jamais eu tant de plaisir, que depuis que vous êtes ici, Madame. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  17. Tant que le jour dure on en a la tête rompue ; on croit au moins qu'en jouant la nuit on pourra jouer tranquillement ; point du tout, c'est un réveillon de clavecins, de violons... (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  18. Car depuis le premier jour de ce mois-ci, qui est mon mois climatérique, tout me porte malheur ! (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  19. hélas rien pour ainsi dire, d'avoir la complaisance de rester un moment pour me consoler ; car j'ai un faible moi, quand il m'est arrivé des malheurs au jeu, il me semble que je suis soulagée quand je puis les conter à un ami. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  20. Savez-vous bien que vous me devez tous les soupers que vous avez donnés depuis trois mois ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  21. On prend du sel avec le coin d'une carte, et on voit courir à la ronde un chapon en l'air ; chacun en arrache son lopin, comme quand on tire l'oie : celui-ci boit d'une main, et joue de l'autre ; l'un avale en gémissant, l'autre mâche en jurant ; celui-ci mange les cartes avec son pain ; et l'autre avale sa rage avec un verre de vin ; quel ordre puis-je mettre à tout cela moi ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  22. N'en doutez point, Madame ; depuis deux ans, j'élève votre fille dans les principes du beau chant ; ce sont deux années d'éducation que vous me devez. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  23. Mais je n'ai point vu ma femme depuis mon retour, je voudrais pourtant savoir d'elle si... (Acte 2, scène 10, TRIOLET)
  24. Oui je me suis mis au lait, car les veilles, les disputes, les jurements nous ruinent la poitrine à nous autres joueurs ; vous devriez vous mettre au lait vous autres Musiciens. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  25. Je vais me marier pour la première fois de ma vie : il est temps de se retirer quand on a soixante ans ; je ne puis plus supporter les veilles. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  26. Elle est toujours malade, je ne l'ai point vue depuis huit jours ; j'arrivai hier fort tard de la campagne, Monsieur Orgon m'a donné ici un lit. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  27. Je sais bien qu'il faut de la raison, Lisette, mais je n'ai rien à me reprocher ; car depuis le moment que j'ai commencé à m'apercevoir que j'aimais Dorante, je n'ai pas pu cesser de l'aimer. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  28. Et je serai à lui sans doute, puisque ma mère m'a promise ; quand on a donné sa parole, on ne saurait jamais y manquer. (Acte 3, scène 7, JACINTE)
  29. Ce sont des égards qui m'impatientent, qui me désespèrent ; car enfin puisque c'est moi qui vous prie... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  30. Puisque la voilà, je veux que vous lui disiez en ma présence qu'elle sera ma femme. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  31. Mais Dorante ne veut plus me prêter qu'en terminant, et je ne puis terminer avec lui à cause de sa mère. (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  32. Je ne puis voir sans rire un maître à chanter en deuil. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  33. Mais non, je ne puis croire que Madame Orgon soit assez perfide... (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  34. Puis-je entendre de pareils discours ! (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  35. Mon désespoir m'inspire l'unique moyen qui puisse la mettre à la raison ; il faut tout risquer. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  36. Vous voilà débarrassés d'eux ; je leur ai fait croire à tous que notre contrat était signé afin que nous puissions finir en repos. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  37. La prospérité vous a bien élevée depuis tantôt. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  38. À peine puis-je croire ce que je viens de voir. (Acte 5, scène 1, ORGON)
  39. Monsieur depuis tantôt... (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  40. Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  41. Je t'en offre autant, mon fils, je t'en offre autant ; oui, j'aime depuis peu un grand garçon jeune et bien fait ; oh tu verras quel homme c'est, il t'aura plutôt déshérité que tu n'y auras pensé. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  42. Je n'en puis plus. (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  43. Je ne puis vous regarder sans horreur. (Acte 5, scène 8, ORGON)
  44. Quand elle voudrait je ne veux plus me marier, puisque je n'ai rien à donner à Dorante. (Acte 5, scène 9, JACINTE)
  45. Que ne puis-je ici vous faire voir l'Opéra que j'ai dans la tête ! (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

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LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Signez toujours, gnia point d'argent, c'est comme qui dirait, buvez toujours, allons compère, buvez toujours ; mais il n'y a point de vin : ça ne fait rien, buvez toujours : or, il faut voir le vin, et puis on boit. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  2. Il faut voir l'argent, et puis on signe. (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  3. Il faut voir le vin, et puis on boit. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  4. Il faut voir le vin, et puis on boit : la belle pensée. (Acte 1, scène 1, LE SOLDAT)
  5. Mais mon frère, la raison, la pudeur... (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  6. De la pudeur... cela est vrai, donnez-lui rien que votre main à baiser ; il n'y a point là de pudeur à craindre. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  7. Ah mon pauvre Adrien, qu'une fille souffre quand elle n'ose parler ; j'en meure d'envie depuis hier, j'en étouffe. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  8. À présent que le mariage est rompu, je parlerais de reste ; mais à qui me fier, n'ayant ni père ni mère ? (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  9. Madame le Comtesse ne m'aime plus tant, depuis que son mari m'aime. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  10. Je suis fâché de ne me pas appeler Lisette ou Margoton ; mais puisque Madame_la_Comtesse n'a point d'autre femme de chambre que moi, j'ai droit de confidence sur sa filleule ; parlez. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  11. J'allais le questionner sur le sujet de sa mort ; mais il se mit à fuir dans le fond du bois, parce que Monsieur_le_Comte venait par une autre allée : je me mis à fuir aussi ; car depuis que Monsieur_le_Comte a tant d'envie d'être seul avec moi, je crains toujours de m'y trouver. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  12. Non assurément, je ne l'ai point vu depuis ; mais il m'a écrit force billets si tendres, que j'ai eu la patience de les relire tous cinq ou six fois. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  13. Ça, comment ferai-je pour annoncer à ce brutal, que la Noce est interrompue ! (Acte 1, scène 4, ADRIEN)
  14. Monsieur, considérez, que je compose seul tout votre domestique ; je ne puis pas être en même temps à la chambre et à l'écurie, à la cuisine et au cabinet, faire les affaires de Monsieur, et le lit de Madame, et la jument par-dessus le marché ; je ne puis pas servir trois maîtres à la fois ; mais heureusement je me tirerai d'affaire aujourd'hui, en ne vous obéissant ni à l'un ni à l'autre. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  15. Voilà des parents bien insolents, de ne se pas fier à la parole de leur Seigneur, de leur maître, qui peut les ruiner par sa puissance ! (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  16. Puis-je espérer ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  17. Je vois là bien des impossibilités, sans compter celle de faire vouloir une même chose à deux époux, qui se contredisent depuis quarante ans. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  18. Adrien, ne sais-tu point comment ma femme a pu deviner mes desseins ? (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  19. Je sais bien que votre volonté est toujours d'accord avec ce qu'ou voulez ; mais je disais moi, que de prendre une femme pour rian, et une ferme pour pu qu'à ne vaut, c'est trop de parte en un jour. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  20. Puisque vous êtes si tenant, si dur, nous adoucirons les choses ; ne vous inquiétez de rien, ne pensez qu'à Nanette, c'est un trésor ; allez vite lui redonner votre foi, je vais réduire ma femme. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  21. Il a peut-être calculé qu'il fallait dater votre mariage d'aujourd'hui : quelques jours plutôt ou plus tard, décident quelque fois de la réputation d'une nouvelle mariée. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  22. Hé bien, puisqu'il vous a vu ensemble, commencez à faire votre rôle de benêt ; tournez le dos à Nanette comme un sot là ; Vous Nanette, baissez modestement les yeux ; et allez-vous-en de ce côté-là. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  23. Voilà déjà le pot de vin pour boire, Monseigneur, pour vous boire ; et puis voilà un autre magot que j'ai fait dans ma dernière farme, et cela me sarvira pour vous payer d'avance, d'avance : c'est une finesse que j'ai pour être plutôt quitte. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  24. Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  25. Ça mes enfants, la Noce ne sera plus interrompue, le Contrat est signé, ne pensons qu'à nous réjouir. (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)
  26. De l'esprit simple et populaire, v.75 (Acte 1, scène 24, LA-COMTESSE)

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LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. Je serais bien folle de me marier, puisque j'ai déjà par devers moi le plus grand avantage qu'attire après lui le mariage le plus heureux. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  2. Tu sais ma passion pour Léandre, et que la princesse a rompu notre mariage, dans l'espérance que le gouverneur me choisisse. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  3. Il vous fera voir Léandre plus beau qu'il n'est, vous oublierez que vous dormez, et puis après, que sais-je moi ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  4. Je n'en puis plus. (Acte 1, scène 4, LA FILLE)
  5. Il y a mille femmes scrupuleuses, qui prendraient mal les choses : mais pour moi qui ai l'intention bonne... (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  6. Puisque vous me l'ordonnez, je serai à vous dans un moment. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  7. Monsieur, puisque vous voulez me rendre heureuse, je ne puis sans ingratitude vous rendre malheureux, et je me crois obligée de vous avertir que j'ai mille défauts, que vous ne pourrez jamais supporter. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  8. Puisqu'en brisant leurs noeuds je les assujettis v.19 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  9. Seigneur, puisqu'en faveur de votre mariage, v.43 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  10. Mais depuis que cette guenon v.53 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  11. Si vous ne m'écoutez. Je ne puis plus souffrir v.66 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  12. Depuis que je suis mariée, v.72 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  13. Cette impudence est sans seconde : v.109 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  14. Et vous, mon ami, pour vous punir de la folie que vous avez faite, je vous ordonne d'épouser la bonne femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  15. Je ne puis apporter trop de précaution v.213 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  16. Cependant, puisqu'il faut avouer ma faiblesse, v.249 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  17. Je ne puis supporter l'excès de sa tendresse, v.250 (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  18. Depuis six mois a mis ma patience à bout. v.273 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  19. Depuis six mois il est à la torture. v.274 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  20. Depuis six mois aussi... v.275 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Nous avons là-dessus tant de fois disputé. v.54 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  2. Puisque étant exposée elle a plus combattu. v.61 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  3. J'ai, depuis près d'un mois, rôdé, tourné, couru ; v.93 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  4. C'est pu d'à moiqué fait, il n'faut pu qu'être heureux. v.110 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  5. Pas pu que c'que j'y s'mons ; ça ne vaut pas la culture. v.127 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  6. Vous vous trompez ; en rien je ne puis me contraindre. v.156 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  7. Oh ! Tu fais ben c'qu'a t'dit, et je ne m'plains pu d'toi. v.186 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  8. Afin qu'un n'te manque pas, en avoir putôt deux. v.190 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  9. Ôte aux filles toujours pu d'honneur qui n'en baille. v.204 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  10. Mais qu'est donc c'nouveau-là q'tu dis qu'est l'pu certain ? v.213 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  11. Puis-je faire autrement ? J'avais dit non d'abord, v.221 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  12. Oui, car il est pu riche, et tu gagnerais au change ; v.231 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  13. L'baron vaut mieux qu'Argan, il a six fois pu d'bien. v.233 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  14. Gni'en aurait pu pas un, s'ils savaient qu'ils sont deux. v.238 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  15. Criez bien fort, et puis sortez sans lui parler. v.245 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  16. Et j'n'entends pu raison, drès qu'j'ai là mon toupet. v.254 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  17. Voilà l'amour, voilà la sincérité pure, v.311 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  18. Je n'en puis revenir, ce coup est assommant ; v.345 (Acte 1, scène 11, LA VEUVE)
  19. Lisette impunément m'aura joué ce tour ? v.361 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  20. Je n'en puis revenir, son bonheur me désole. v.427 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  21. Décidez entre nous pour finir la dispute. v.467 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  22. J'ai puni ce menteur, j'en avais bien envie. v.538 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  23. Et puis vous voudriez que la veuve jalouse v.541 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  24. S'ils savaient tous les deux que je vous puisse aimer, v.543 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  25. Au désespoir ; et puis elle vient m'embrasser, v.599 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  26. Puis tout d'un coup il change et me veut. v.602 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  27. Un père a, comme on dit, pu d'âge que sa fille. v.614 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  28. Tu prendras l'pu hâtif ; c'est hasard à la blanque. v.625 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  29. Oui, j'n'en veux pu pour moi, j'vous laiss'rai tous mes baux, v.687 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  30. J'm'en vas bian à Paris en avoir de pu biaux. v.688 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  31. Puissiez-vous n'épouser ni moi, ni la coquette ; v.699 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  32. Quoiqu'ma forteune asteur soit bien pu haut qu'la vôtre, v.743 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  33. Tout l'mond'sra pu gueux qu'moi, ça m'va bain divertir. v.758 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  34. Oui, nous parlions d'mariag', mais c'est que c'n'est pu ça v.773 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  35. Ça n'est pu but à but. v.774 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  36. Oh ! C'est l'argent qui fait les pu biaux alliages. v.779 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  37. Il est tout délabré, j'en ferai faire un pu biau. v.786 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  38. N'faut pu tant finasser, t'as de quoi t'marier tout franc. v.817 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  39. Son père la démasque, et le sot opulent v.818 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)
  40. Laiss'-les dir', t'en auras trois fois pus, quat'fois pus. v.826 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  41. Ça n'grandira jamais, non pu qu'un avorton ; v.830 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  42. Ils n'auraient pu sans doute acquérir la jeunesse ; v.859 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  43. De mes mauvais conseils la peur m'a bien punie. v.864 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)

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LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. Et vous fidèles bancs, qui seuls depuis six mois, v.3 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Depuis six mois entiers, à peine le dimanche v.41 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Il n'y a que la quantité de médecins qui puisse guérir notre maladie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  4. Mon pauvre Arlequin, puisque la saison de l'été est si contraire au tempérament des comédiens, puisque nous sommes desséchés, atténués, languissants, agonisants ; en un mot puisque nous sommes abandonnés des médecins, il faut tirer le rideau, c'est-à-dire fermer notre théâtre, et prendre congé de la compagnie. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Ma foi toutes ces distinctions me brouillent la cervelle ; je veux du nouveau tout pur. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  2. Si je la puis rattraper dans quelque moment raisonnable. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  3. J'avoue qu'elle me fait des présents lorsque je réussis à brouiller Angélique avec le Chevalier ; mais puisqu'elle me cache l'intention de sa libéralité, je prétends que mon gain est honnête. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  4. Avant que vous sortiez, Madame, voyons donc au moins à prendre une heure pour terminer mes affaires ; depuis huit jours que je vous presse, je ne saurais tirer de vous que des exhortations. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  5. Je sais ce qu'une pupille doit à sa tutrice ; mais enfin... (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  6. En l'exhortant à la patience vous l'impatientez beaucoup : j'avoue que je suis à bout, Madame ; et puisque vous ne voulez pas finir, je terminerai, moi, dès ce soir avec le Chevalier. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  7. Elle extravague, Nérine, je ne puis plus supporter ses égarements ; se peut-il que la figure d'un petit écervelé d'homme cause de si grands désordres dans une âme raisonnable ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  8. Non, Monsieur, mais elle va rentrer ; attendez-la au passage, votre présence dissipera ses scrupules. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  9. Il a la rage de me porter malheur en s'appuyant sur le dos de ma chaise. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  10. Non, ces coups-là n'arrivent qu'à moi ; cela m'a donné une horreur pour le jeu, et c'est cette horreur qui me charme, puisqu'elle vous répond de ma conduite à venir ; ah ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  11. Si jusqu'à présent vous n'avez pu me sacrifier seulement votre passion pour le jeu... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  12. Non, Madame, non, je ne puis vivre sans vous voir, quand je devrais vous embarrasser... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  13. Rendez-vous ce soir chez moi, nous verrons si je puis faire votre bonheur... (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  14. je viens de me mettre au lait à une de mes terres ; les veilles, qheu, les disputes, qheu, les jurements nous ruinent la poitrine, à nous autres Joueurs ; vous devriez aussi vous mettre au lait. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  15. Je ne puis pas sitôt répondre à vos transports de joie. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  16. mais s'il me refuse, j'aurai perdu en vain cette réputation de vertu... (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  17. Qu'est-ce donc, Chevalier, j'apprends qu'Angélique a rompu de nouveau avec vous. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  18. Depuis un quart_d_heure de prospérité, ressource méprisée ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  19. Oh je suis lasse de suivre votre colère de chambre en chambre ; vous entrez chez la Comtesse pour lui parler, et vous en ressortez sans lui avoir rien dit ; vous appelez Dorante, puis vous lui tournez le dos. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  20. Oui, je devrais me poignarder, puisque j'ai déplu à l'adorable Angélique. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  21. Laissez-moi me punir. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  22. Nous allons voir si votre désespoir est véritable, et si vous m'aimez autant que vous le dites ; sachez donc que je ne puis être à vous qu'à certaine condition. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  23. Voici le fait ; Mademoiselle veut bien que vous disposiez de sa personne, mais elle ne veut pas que vous puissiez disposer de son bien. (Acte 5, scène 9, NÉRINE)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. Monsieur, je suis surpris que vous ayez fait une comédie en prose, puisque vous avez tant de facilité à faire des vers. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  2. La diction n'est-elle pas pure, et concise ? (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  3. Si l'on donne dans son goût, bon, dit aussitôt le critique, cela est pillé, c'est Molière tout pur : s'en écarte-t-on un peu, oh ! (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  4. En vérité, mettre des ridicules de cette espèce sur le Théâtre, ne serait-ce pas un guet-apens contre le plaisir du Public ? (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  5. Depuis que la débauche a fait un calus sur le coeur des jeunes gens, la tendresse les fait bailler ; ils écoutent les équivoques grossières, et ne rient que des mots significatifs. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  6. Ho çà, puisqu'il s'agit de travailler ensemble, quoique je ne me sois chargé que de l'intrigue, voulez-vous que je vous donne deux bons caractères ? (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  7. Premièrement je ne saurais le perdre ; le Marquis le sollicite, j'ai la justice pour moi, ma partie est un misérable qui n'a pas de quoi poursuivre, et puis, je viens de chez mon procureur. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  8. Il achève de faire des mines à la tante et à la nièce d'un bout de la salle à l'autre : depuis que tu es sortie, ils me donnent tous trois la Comédie. (Acte 2, scène 5, LE-POÈTE)
  9. Dorante fait une mine à la nièce : la tante se l'approprie et riposte aussitôt : Dorante reprend son sérieux : la nièce prend ce sérieux pour elle, et le lui reproche par ses minauderies enfantines : la tante s'en aperçoit : la nièce rougit de pudeur : Dorante pour la consoler lui décoche à la dérobée des oeillades louches, que la tante guette au passage. (Acte 2, scène 5, LE PO?TE)
  10. Non, ma chère Fanchon, j'ai pour ta charmante Maîtresse, la passion la plus tendre, la plus pure, la plus violente... (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  11. Hé bien, ne voilà-t-il pas ma petite ridicule avec sa jeunesse ; apprenez sotte que vous êtes, qu'il n'y a point d'homme raisonnable qui puisse s'attacher à une petite créature comme vous, dont le coeur et l'esprit ne sont pas encore au monde. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  12. Et moi, ma tante, je ne comprends pas qu'un homme puisse aimer une femme, rien que pour son esprit. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  13. Il extravague, Madame, il est tout feu dans cette chambre où il se tourmente comme un possédé ; il se promène à grands pas, il se mord les doigts, fronce le sourcil, se donne de grands coups sur le front, parle tout seul, et de temps en temps il reprend un air gai, fait trois ou quatre cabrioles, et puis il griffonne je ne sais pas quoi sur ses tablettes. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  14. Je ne puis plus souffrir son humeur, j'aime mieux aller dans un Couvent ; mais dans ce Couvent je ne verrai plus Dorante. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  15. Je ne puis dissimuler davantage, j'ai entendu... (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  16. Je n'ai pu lui en ménager davantage, et la bonne tante est trop vive pour une longue conversation. (Acte 2, scène 12, LE-POÈTE)
  17. Vous avez fait de grands progrès sur son esprit : songez à continuer de manière que vous en puissiez disposer absolument ; c'est tout le service que nous voulons de vous. (Acte 2, scène 12, FANCHON)
  18. Je n'ai pu trouver que cent pistoles, et pour les avoir il a fallu faire mon billet de deux mille livres. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  19. Vous avez pris depuis huit jours chez quatre marchands différents, vingt pièces de velours pour un carrosse que vous avez fait doubler de maroquin. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  20. Entre nous je m'accommoderais bien de l'argent, sans me charger de la fille ; mais il y aurait quelque petite chose à dire à cela, et il faut empêcher de parler le petit monde, et puis, je crois que je suis amoureux. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  21. Faut-il que j'aie la tête rompue d'une bagatelle ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  22. Mais, Monsieur, qu'on me paye du moins ce que je vous ai fourni depuis la dernière campagne, car les parties n'en sont point arrêtées. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  23. Voilà parler cela. Vous devenez raisonnable. Hé bien, puisque vous prenez les choses du bon côté ; d'honneur vous aurez de l'argent, quand je devrais vous payer moi-même sur mes menus plaisirs. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  24. Je suis l'appui des opprimés, et la ressource des misérables. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  25. Non, non, Monsieur, puisque me voilà en humeur, j'irai bien moi-même. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  26. Il faut qu'il soit diablement amoureux de la petite fille, puisqu'il se donne tant de mouvements pour les intérêts du bon homme. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  27. Palsambleu je ne puis pas grimeliner davantage. (Acte 3, scène 2, LE-MARQUIS)
  28. Ma foi, Monsieur, je n'ai plus guères le coeur au métier ; depuis que tout le monde se mêle de juger des ouvrages d'esprits, il y a trop à risquer. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  29. Et décide en maître, du sort et de la réputation d'un pauvre Auteur qui aura travaillé toute sa vie à franchir les épines et les ronces dont le Parnasse est environné. (Acte 3, scène 3, LE PO?TE)
  30. Puisque que cela est ainsi, je vais vous réciter un petit chef-d'oeuvre de poésie que je mettrai dans peu sous la presse. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  31. Depuis la perte que j'ai faite... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  32. Aurais-tu pu t'imaginer que votre Marquis est le plus grand fourbe du monde ? (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  33. Il faut en avertir Bélise si je n'y puis pas mettre ordre moi-même. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  34. Oui, Monsieur, quand vous devriez me tuer, je ne puis m'empêcher de vous le dire, il faut être absolument fou, pour abandonner comme vous faites, le soin des affaires les plus importantes. (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  35. Je ne puis vous exprimer ce que je sens, aide-moi, Fanchon, je te prie. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  36. Depuis que je vous ai vu, tout le reste du monde m'est insupportable. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  37. Puisque Lolive doit venir, nous n'avons qu'à l'attendre. (Acte 3, scène 3, FANCHON)
  38. Il est dangereux de me disputer le terrain, je vous en avertis. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  39. Ho, ce français-là est bien corrompu. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  40. La pudeur, la pudeur, vous voulez donc que je la prenne moi-même ? (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  41. Diantre il est dangereux de lui disputer le terrain je vous en avertis. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  42. Au moins c'est à condition que je n'entendrai parler ni de Notaire, ni d'Articles, ni de Contrat ; je ne veux plus avoir la tête rompue de toutes ces bagatelles, je ne me mêlerai que du ballet et des divertissements de la noce. (Acte 3, scène 13, ORONTE)

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L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Non, Monsieur, je ne peu pu duré avec l'esprit de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Tout franc je n'aime point à être jardinier là ou li a des femmes, car eune femme dan eun jardin fait pu de dégât qu'un millier de taupes. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Al arrache ce que j'ai planté, a replante ce que j'ai arraché, quand je greffe du Bon-Crequin, a di que c'est de la Bargamote ; là où j'ai planté des Choux, a veut qu'il y vienne des Raves, n'y a rien dont a ne s'avise pour ale à rebours de moi ; hier a vlait pour avoir des preunes pu grosses, qu'on les semi su couche comme des melons , je crois, Gueu me pardonne , qu'a me fera bentos planter des citrouilles en espalier. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Gnia pu de conseil dan ma tête, drès que j'ai disputé avec Madame, ça me met en friche moi et mon jardin, epi c'est que a me vient de bailler mon congé. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  6. Je serais morgué bien fâché de quitter ce bourgeois-ci, sa bourgeoiserie est pu argenteuse que ben des gentilhommeries que li a. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  7. Je ne peu pu me retenir, aussi ben me vla tou chassé, je ne vous crains pu. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  8. Demain vous ne sériais pu en train de me chasser, je veux vous quitter. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  9. Mais ni de ma pensée ni de celle de Monsieur, ni de celle de vote fille , je ne vous en dirai non pu qu'il en pleut. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  10. Vous en avez pourtant, avouez-le moi ; je n'ai en vue que vôtre satisfaction, ouvrez-moi votre coeur ; là , parlez naturellement, vous imaginez-vous que le mariage puisse rendre une fille heureuse. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  11. C'est la situation où une fille doit être, afin que sa mère puisse la déterminer sans peine. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  12. Je n'y puis plus tenir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  13. On dira encore que j'aI tort ; cependant, c'est vous, oui, c'est votre esprit qu'on peut appeler vraiment un esprit de contradiction ; je ne puis plus vivre avec vous : une fille comme cela est un vrai fléau domestique, je veux m'en défaire absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  14. Je vous l'avoue, vos manières ont mis ma patience à bout ; je suis outré, non, je ne me possède plus, quand je pense que depuis le temps que je viens céans, ni mon amour, ni mon respect, ni mes prières, ni mes reproches, n'ont encore pu vous arracher une seule parole, sur quoi je puisse tabler... (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  15. Que vous iriez le publier aussitôt, voila comment vos transports de joie, ou vos désespoirs outrés pourraient divulguer mon secret s et dès que ma mère saurait le choix que je veux faire, elle en ferait un contraire à coup sîr ; ainsi trouvez bon que je vous laisse ignorer mes desseins. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  16. Je ne les ignore plus, ingrate, et puisqu'il faut vous le dire, je viens d'apprendre céans que vous épousez aujourd'hui Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  17. Je dis que ça n'est pas fait, car drés qua vera, que je le voulons tré-tous, a ne le voudra pu elle. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  18. Oui, mais pour qu'a le fine ben vue, fau qu'a le sine de rage ; et j'ai le secret pour l'agacer, c'est comme quand a vient pour argoter sur mon jardin, je fais semblant de ne dire mot, je ratisse ma bêche, a s'ostine su ma contenance, je secoue la tête, a pren ça pour des paroles, et a dispute contre ; le feu s'i boute, et quand sa conterdition est allumée, si vous l'y aliais soutenir qu al est honnête femme, a vous dirait, qu'ous en avé menti ; mais la via. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  19. Courage, Monsieur, crions ben fort que je ne voulons point Monsieur Tbibaudois, afin qua nous le baille pu vite. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  20. Al en en veut un pu délicat. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  21. Mais pourquoi vous emporter, puisque je vous donne ma parole ? (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  22. Je ne puis plus me contenir ; plus de ménagements, je vais trouver votre mère. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  23. Pour vous punir je vous ferai signer le même contrat, que vous aviez fait dresser contre moi, je vais le faire remplir du nom de Valère. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  24. Il n'est pu temps, Madame sait tout, stanpendant si je voyais là vote argent, i ne serait pu vrai que Madame sait tout, car morgué a ne sait rien. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  25. Vené don vite, Madame, vla des jeunes gens qui se querellont, vené vite les séparer, je les ai trouvez qui se disiont rage , ils se disputiont tant,que j'ai cru qu'ils étaient déja mariés ensemble. (Acte 1, scène 29, LUCAS)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. L'oncle très rancunier, puis l'amoureux Dorante, v.8 (Acte 1, scène 1, NÉRINE)
  2. Je ne puis pas attendre, tout va bien. v.13 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  3. Parlant, parlant, parlant, puis perdant la parole ; v.24 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  4. Courant, courant, courant, puis s'arrêtant tout court ; v.25 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  5. Tout me réussit mieux qu'on eût pu désirer, v.33 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  6. N'a pu nous bien prouver, si là-bas vers le Maine v.51 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  7. Ils ne se sont point vus depuis quatre ou cinq ans, v.61 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  8. Outre qu'ils sont tous deux péris de pur levain, v.65 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  9. Depuis quatre jours, moi, m'étant ici logé, v.89 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  10. Puis-je enfin obtenir un aveu de tendresse ? v.99 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  11. Aveu simple, naïf, et pur. v.114 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
  12. Tantôt fausse bonté, tantôt malice pure, v.127 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
  13. Ensuite les retient, puis les déguise après ; v.134 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  14. Votre haine du moins cesse d'être publique, v.243 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  15. Vous ne les auriez pu garder qu'injustement. v.246 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  16. Des scrupules outrés franchissant la barrière, v.315 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  17. Enfin, je puis les réunir. v.342 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
  18. Les sots veulent, dit-il, mettre un tas de scrupules v.360 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  19. Notre intérêt après, les scrupules derrière. v.364 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  20. Dans cette affaire-ci j'agirai puissamment ; v.375 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  21. Je ferai son affaire, et si je puis, la vôtre, v.421 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  22. Oui par pure vengeance. v.466 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  23. Que puis-je faire ? v.514 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  24. Cet arrangement fait n'est que pure malice. v.561 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  25. Oh ! Je saurai vous punir. v.575 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  26. Monsieur... vous... a-t-on tant de pudeur à mon âge ? v.637 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  27. Tout beau, la puissance exigeante v.658 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  28. Presque publiquement à la folle Marquise ; v.665 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  29. Que vois-je ? Où diantre a-t-il pu joindre la Marquise ? v.705 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  30. Je ne puis consentir v.719 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  31. La générosité, madame, a sa pudeur. v.740 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  32. Il faut bien, puisqu'en vous il voit de la beauté, v.747 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  33. Pour le faire parler, lever tous ses scrupules. v.765 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  34. Oui, scrupules, j'en ai. v.766 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  35. Ne se point déclarer que vous n'ayez rompu. v.771 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  36. Pour son autre scrupule, il est très raisonnable, v.774 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  37. J'ai vu votre embarras, votre pudeur charmante, v.790 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  38. Puisqu'à perdre la bonne en plaidant on s'expose. v.890 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  39. Depuis huit jours ici cette lettre m'attend, v.928 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  40. Crainte, sincérité, pudeur à quinze ans ! Fi. v.1040 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  41. Je ne puis supporter les regards de ma tante. v.1079 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  42. J'avais quelque scrupule. v.1111 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  43. Il faut l'attendre ici. De moi je puis répondre. v.1196 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  44. La paye bien, le reste est pure bagatelle ; v.1203 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  45. Car a-t-on jamais vu de disputes pareilles. v.1236 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  46. Ouf ! Je ne puis parler. v.1292 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  47. Songeons à la punir. Donnez-moi votre main. v.1297 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  48. Je vous... marie... exprès... exprès... Pour ... la... punir... v.1305 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  49. Punissez, punissez. v.1306 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  50. En public je m'étais même mis en colère, v.1315 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  51. Il a pu v.1330 (Acte 5, scène 4, LE COMTE)
  52. Qu'en croyant vous punir, il va combler nos voeux. v.1389 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  53. Afin qu'on puisse dire, en parlant bien de vous, v.1417 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  54. Que nous avons rompu. v.1458 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  55. Nous n'avons pu pour vous en faire qu'un neveu. v.1493 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Tu m'as surpris, en m'apprenant qu'il est jaloux ; car il n'en a pas la réputation. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  2. Mais, Frontin, comment as-tu pu connaître son faible, en deux ou trois fois que je t'ai envoyé ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  3. Je n'ai pu encore séduire que le coeur d'une jeune petite Jardinière nommée Hortence, qui est simple, innocente ; et son innocence est devenue amoureuse de moi. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Tu n'as donc pu savoir s'il aime Lucie, et s'il en est aimé ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  5. Je ne sais ni l'un ni l'autre ; mais je ne doute point qu'il ne feigne au moins d'être amoureux d'une pupille, qui lui ferait sa fortune. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. C'est ici un coup de partie, Frontin ; car les prétentions de Damis, jointes aux droits de la Pupille, et au crédit de Monsieur son tuteur, absorberaient la succession de la défunte ; en un mot, ma fortune dépend de cette affaire-ci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  7. Il n'y a que l'autorité de Monsieur le Président, qui puisse obliger ma Maîtresse à vous épouser. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  8. C'est ce que je crains tant : car enfin, la jalousie d'un mari fait toujours tort à la réputation d'une femme. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  9. Je suis toute fâchée qu'on me marie à Thibaut : et pourquoi, puisque Monsieur Frontin ne m'a dit mot aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, HORTENCE)
  10. C'est que comme j'étais dans la cour, j'ai vu le Carrosse ; vous avez ouvert la fenêtre du Carrosse, j'ai entendu, c'est Monsieur Damis ; je l'ai venu dire à tout le monde ; Elles se sont enfuies, et puis... (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  11. Et puis ? (Acte 1, scène 8, DAMIS)
  12. Et puis voilà Thibaut, qui me guette, et qui m'a défendu de parler à des hommes. (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  13. Au portrait que tu m'en fais, je comprends qu'il est prudent de ne le pas attendre ici ; je vais à l'hôtellerie, jusqu'à ce qu'il soit arrivé : mais puisqu'il est trop matin pour voir Lucie, donne-lui au moins ce billet. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  14. Je l'ai vu qui venait sans qu'on le voie, par les fossés, dans le Château ; et puis par toutes les petites portes, avec ses petites clefs il est monté tout doucement : car comme il est matin, il dit qu'il a peur d'éveiller Madame, parce qu'il l'aime bien. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  15. Il a été tout d'un coup voir au lit de Madame ; et il a été fâché qu'a n'était pas déjà pu dedans. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  16. Li a déjà, que je l'aime d'accoutumance, petit à petit, depuis que j'étais petite ; et vous, ça est venu pu vite, ça est encore pu fort. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  17. Je ne l'aime pus du tout pour être mariée avec lui ; et que je vous aimerais cent fois mieux pour ça que lui. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  18. Depuis le moment de votre arrivée, vous m'avez fait un détail de la mort subite d'une vieille plaideuse, et de la manière dont les Juges veulent accommoder deux familles par un mariage : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  19. Puis un moment après : Monsieur, cet héritier a-t-il du mérite ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  20. Je vous dirai donc, ma nièce, que j'ai eu une forte dispute contre nos arbitres ; et je leur ai opposé mille raisons pour Damis, et je leur en opposerai encore : car enfin, Madame, à toute rigueur, j'aimerais encore mieux sacrifier un peu de nos intérêts, au plaisir d'avoir dans ma famille un mérite brillant, comme celui de Damis ; et d'ailleurs, un jeune homme dans notre société, égayerait un peu cette vie triste, que vous avez résolu de mener, Madame ; cela vous obligerait à voir du monde. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  21. Je n'en puis douter, il vient pour voir ma femme, c'est elle qu'il aime. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  22. Oh devinez donc, puisque vous ne voulez pas me laisser parler. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  23. Vous m'apprendrez aussi, qu'étant persuadée, convaincue de la sincérité de son amour, votre coeur n'a pu se défendre... (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  24. Il faut bien vous l'avouer, puisque cela est vrai. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  25. C'est vous qui me la feriez devenir : je n'y puis plus tenir, et je vous déclare en un mot, que s'il le faut absolument, Monsieur, je me sacrifierai à ma nécessité de ce mariage : mais vous me permettrez de m'en éclaircir moi-même. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  26. Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  27. Après, al a été bientôt coiffée ; car ce n'est pu comme quand al avait des cheveux, qui tenaient à sa tête ; à steure a n'a qu'à prendre sa perruque à dentelle ; a met ça comme un étui, coque ; et pi vla qu'est fait. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  28. Vous n'aurez jamais pu attraper, comme je vous ai dit, le papier de Mademoiselle Lucie. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  29. C'est que comme j'ai entré dans la chambre de Lucie, al avait le visage su sa main, et son bra sur sa table, et pui le papier qual tenait, et pui a lisait, lisait ; et pui al soupirait, soupirait ; et pui a parlait à elle toute seule ; et pui a regardait en bas sans branlé ; et pui a disait des mots bien fort en haut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  30. À la fin al a mis le papier dans son petit tiroir, et pui a s'en est allée comme une effarée, qu'a n'a pas vu que j'étais derrière, et moi qui fouille partout, j'ai fouillé le papier du tiroir, et tenez le voilà. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  31. Mon... amour... aura-t-il pu... se faire entendre... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  32. Voilà comme on punit la curiosité des jaloux, des esprits travers comme toi, des ridicules, des extravagants, qui s'imaginent que tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit, tout ce qui se fait, est écrit, et dit, et fait pour leur femme. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  33. Non, j'aimerais encore mieux être trahi en secret par une femme, que convaincu publiquement d'être jaloux. (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  34. Mais pour éviter ces deux malheurs, oui, je puis facilement... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  35. Vous nous trouvez Madame et moi dans la plus plaisante dispute ! (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  36. Je veux vous conter notre dispute, elle est réjouissante. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  37. C'est notre dispute. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  38. Elle n'a pas pu prendre mal une méprise si visible. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  39. Mais je ne puis lui faire comprendre, que c'est Lucie à qui vous pensiez parler d'amour. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  40. Je ne puis aller aujourd'hui à Rennes ; j'ai des raisons particulières... (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  41. J'ai rompu quelque chose au carrosse ; et il ne pourra être raccommodé qu'après-midi. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  42. Monsieur le Président, ne vous en allez pas encore ; car il faut que je vous dise queuque chose avant qu'ou ni soyais pu. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  43. C'est que comme je n'oserais dire à Thibaut que je ne l'aime pu, je vous le dis à vous, Monsieur le Président, sans qu'il le sache ; afin qu'ou ly disiais de n'être pu du tout mon mari. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  44. Oui, mais vous ne li commanderais pas de n'être pu si vieux, ni si laid ; et j'aime bien mieux Frontin, qui est tout comme il me plaît, sans qu'ou li commandiais. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  45. Toutes mes mesures seraient rompues ; il faut éclaircir la chose. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  46. Sans doute, et cela représentera naïvement une Présidente vertueuse, que la pudeur accompagnerait encore, quoique la vertu fût déjà bien loin. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  47. Madame, après le malheur que j'ai eu de vous faire une affaire au bal, en vous prenant pour Lucie, vous avez raison de ne me voir qu'avec peine, et de ne vous pas laisser voir : mais ce qui m'étonne, c'est que malgré cette juste répugnance, vous vous exposiez à me parler. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  48. Par quel endroit ai-je pu lui déplaire ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  49. Cette surprise charmante a si fort saisi mon âme, que je ne puis exprimer... (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  50. Damis aurait raison de publier ma jalousie, si je le rendais malheureux. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. C'est le seul bien que vous leur puissiez faire, v.31 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
  2. Il aime tendrement ma femme, et je ne puis mieux me venger de lui, qu'en rossant ce qu'il aime. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  3. Tous ce que je puis faire pour adoucir le bruit des marteaux, c'est de chanter en travaillant. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  4. Madame, puisqu'il nous empêche de parler bas, il mériterait bien que vous me fissiez une déclaration d'amour, si haut qu'il l'entende. (Acte 1, scène 2, MARS)
  5. Si vous voulez conserver sa réputation et la vôtre, gardez-vous bien de laisser entrer chez vous tous ces petits demi-dieux blondins et court-vêtus, qui n'attendent que mon départ pour venir fondre ici. (Acte 1, scène 2, MARS)
  6. Et depuis que Bacchus en ville tient taverne, v.105 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  7. Depuis que je m'enivre, v.110 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  8. La force du bon vin fait toute ma puissance, v.113 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  9. Mais, ma foi, depuis peu v.127 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  10. Qui ne m'ont point puni de les avoir trahies. v.137 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  11. Taisez-vous, je ne puis entendre vos folies. v.138 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  12. Voudriez-vous me punir sans m'entendre ? (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  13. C'est un petit accès de pudeur qui lui vient de prendre. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  14. Publier son mauvais sort, v.158 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  15. Si vous vouliez du bien à Vulcain, vous lui conseilleriez de ne se point faire juger : car le mieux qui lui puisse arriver dans cette affaire, c'est d'avoir tort. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  16. Car pour avoir un arrêt contre ma femme, je n'ai que faire de venir ici, le public en prononcera plus que je ne voudrais. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  17. Monsieur Jupiter, puisque vous jugez à propos de ne me point juger, au moins donnez-moi quelque consolation dans mon affliction. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  18. La plus grande consolation qu'on puisse donner à un mari affligé, c'est l'abondance des biens dans sa maison. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  19. Que ton voisin chez toi puisse mettre la paix. v.169 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  20. Que la pudeur sied bien à la fillette v.237 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  21. Puisque ta Vénus est innocente, v.284 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  22. Puisses-tu dans mon âme attendrie v.292 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  23. Pour publier les armes que tu portes, v.300 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  24. Puisque le vin t'a rendu raisonnable, v.302 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Puisque j'ai deviné, la confidence est faite. v.52 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  2. La pupille et les biens. v.121 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  3. Oui, disait Glacignac, mariage rompu. v.166 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  4. Mariage rompu. v.171 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  5. Non, je n'ai plus d'époux, je puis revoir Valère. v.172 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  6. Dans cette extrémité l'effort que je puis faire, v.179 (Acte 1, scène 5, LA-TANTE)
  7. On vient de m'excéder, je n'y puis plus tenir : v.249 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  8. Ces manques de respect se devraient bien punir. v.250 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  9. Disputait l'autre jour pour la clause importante, v.264 (Acte 1, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  10. Afin que le mari n'en puisse rien connaître. v.324 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  11. Je ne puis revenir du coup. v.325 (Acte 1, scène 10, LA-VEUVE)
  12. Allons nous renfermer, je ne puis plus paraître. v.327 (Acte 1, scène 10, LA-VEUVE)
  13. Il né lé saura point, lé public est discret. v.337 (Acte 1, scène 11, GLACIGNAC)
  14. Ce brutal me perdrait d'honneur : du moins je puis, v.345 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
  15. Qu'en public ce Damis... v.382 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  16. L'image du défunt, qu'en public, moi j'affiche ; v.384 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  17. La veuve est scrupuleuse, et vous, vif, indiscret ; v.386 (Acte 2, scène 1, L'H?TESSE)
  18. Je ne puis revenir de mon étonnement. v.405 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  19. Pour conter au public mes fables sans pareilles. v.431 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  20. Du crédule public on sait gagner le coeur. v.466 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  21. Oui ; mais je vois qu'ici ce public entre en foule. v.467 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  22. Ne t'expose donc plus à cette populace. v.472 (Acte 2, scène 2, L'H?TESSE)
  23. Je n'en puis revenir ! Un projet si hardi, v.481 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  24. Liguons-nous pour punir l'injustice qu'elle a. v.545 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  25. Qu'il ne m'en puisse pas délivrer sans revivre ? v.564 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  26. Ce Président rend donc public mon déshonneur ? v.610 (Acte 2, scène 6, DAMIS)
  27. Je n'y puis plus tenir. v.617 (Acte 2, scène 6, LA-VEUVE)
  28. Lacérer en public ce contrat scandaleux. v.650 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  29. Qu'on me fit, moi parti, mais par chicane pure. v.660 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  30. Qu'il puisse avoir par vous ma femme en survivance. v.668 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  31. Je n'ai point respiré depuis le trouble extrême v.684 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  32. Que puis-je dire ? v.691 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  33. S'ils me vont disputer mon nom, ferai-je face ?, v.723 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  34. Voyons ; car j'ai tantôt gagné la populace ; v.724 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  35. La faveur populaire est un flux et reflux, v.726 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  36. Mais je ne puis rentrer, elle barre la porte. v.735 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  37. Parlez, je réponds, si je puis. v.769 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  38. Voyez, examinez, rêvez qui je puis être. v.772 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  39. Quand les filles encor plaisaient par la pudeur ? v.833 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  40. Je n'aurais jamais pu deviner sans vous deux... v.861 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  41. Mais en public du moins je veux qu'il se rétracte. v.879 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  42. Vous pourriez le punir ; votre justice exacte v.880 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  43. Je puis, sans l'offenser, récuser sa mémoire. v.891 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  44. J'en puis encor montrer d'autres plus éloquents, v.935 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  45. Qu'a pu faire à Damis mon injuste soupçon, v.967 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  46. Puis-je les changer ? v.1000 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  47. Puisse Damis faire votre bonheur ! v.1027 (Acte 3, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  48. Je puis donc à présent, comme tante et maîtresse, v.1029 (Acte 3, scène 8, LA-TANTE)
  49. Ait assez de pudeur pour masquer sa conduite ; v.1034 (Acte 3, scène 8, DAMIS)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. J'ai dit à l'hôtellerie qu'on ôta les chevaux du carrosse ; puisque vous avez tant fait que de venir jusqu'à ce village ci au devant de votre oncle, il faut l'y attendre. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. Je sais bien quoi, moi ; je me suis douté que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent également depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fenêtres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre rêverie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Valère dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Valère au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  3. Pardonnez mon indiscrétion, Mademoiselle, qui eut pu deviner que cet homme qui revient des Indes... (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  4. Mais qu'Angélique m'aime ou non, je dois éviter de la voir, puisque je ne suis pas assez riche pour l'établir comme elle le mérite. (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  5. Excusez, mon Gentilhomme, si j'interrompons la fortune, si je savions la forteune à qui vous en voulez, et que je pussions vous rendre service... (Acte 1, scène 4, LE NOURRICIER)
  6. Tu as toujours peur que l'esprit ne me manque, parce que j'ai la mine niaise, depuis dix ans que je suis ton mari, tu ne saurais t'accoutumer à croire que je ne suis pas un sot. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  7. Ne t'ai je pas montré cent fois que ma bêtise, c'est de tirer de l'argent de ceux qui sont pu bête que moi. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  8. Il n'est pu temps de chanter. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  9. Mais puisque tu es si futé, songe donc à quelque rubrique pour mettre eune fin à tout ça, car voilà cette petite fille qui grandit, via le vieux père et sa jeune mère d'un côté, vla la vieille mère et son jeune mari de l'autre, ils vont bientôt revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  10. La langue de ste petite fille-là a ben profité depuis trois mois, si al croît comme ça en babil encore eun an, alle sera femme devant que d'être grand fille. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  11. Ho je sais bien ; je ne dirai rien que "bon jou ma mie", et puis "comment vous portez-vous", et puis "comment se porte mon papa", que je n'ai jamais vu, et puis "comment se porte maman qui est bien loin" , et puis mon autre papa, et puis... (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  12. Et puis, epuis voilà-t-il pas la langue, je vous ai défendu de leur parler de papa ni de maman, car vous êtes une petite bête là-dessus, et vous ne voulez pas me croire quand je vous dis que vous n'avez qu'un papa et qu'une maman. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  13. Ha c'est mon autre mie, elles ne me donneront pu rien tout deux. (Acte 1, scène 8, LA PETITE FILLE)
  14. Moi-même, Madame, je lui tiens lieu de mère, et si ma réputation de fille n'était bien établie, on me prendrait ici pour sa mère véritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  15. Ce discours m'étonne, car c'est moi-même qui lui tiens lieu de mère, depuis que nous l'avons mise ici en nourrice. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  16. Cela ne se peut, car j'ai reçu hier une lettre écrite de sa propre main, de sa main tremblante, car depuis soixante-quinze ans il a épousé une jeune femme, la main lui tremble et la tête aussi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  17. Je suis au fait, je vois que depuis quatre ans il nous fait croire à chacune en particulier que celle qui reste est la nôtre. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  18. Je vas vous dire l'histoire, mais avou queuque intérêt pour qual soit putôt à cetuI-ci qu'à cetui-là. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
  19. Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-là fait que ma femme ni moi ne savons pu à qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-même qu'il ne pourrait baillé là-dessus qu'une sentence à croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la fève au gâteau. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  20. Cela m'a aussi blessé, car le mot de veuve est un coup de poignard pour moi depuis la mort de mon mari. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  21. Il ne faut pu barguigner, vos deux petites filles sont mortes. (Acte 2, scène 4, LA-NOURICE)
  22. Je ne puis supporter ma douleur, je vais me reposer ou plutôt m'évanouir là-dedans. (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  23. Quous avez d'esprit Mademoiselle Toinette, je suis tout hébay quous ayez pu d'esprit que moi, et si vous n'avez pas la mine si niaise. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  24. Toinette, je te cherchais pour me réjouir avec toi en liberté, ma joie n'est point intéressée, et c'est le plaisir seul de voir Valère espérer de grands biens, j'en espère encore de plus grands, et je puis à présent aimer Valère sans crainte. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  25. Quoique je n'ai point vu ma petite fille depuis le temps de sa naissance, je ne laisse pas d'être fâchée de sa mort, mais je ne veux pas exiger d'Angélique qu'elle paraisse triste d'une chose qui doit la réjouir. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  26. Ah, je vous impose silence aussi bien qu'à elle, je n'aime point à entendre dire des choses qu'on ne pense point, et pour vous dire en un mot mes sentiments, je me console contre mes propres intérêts de n'avoir plus d'enfant, puisque cela peut faire le bonheur d'Angélique que j'aime. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  27. Vous m'abandonnez bien vous autres, si depuis le coup mortel que vous m'avez porté, vous deviez bien me venir parler de la petite défunte, et me conter toutes les circonstances de sa mort pour me consoler. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  28. Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont caché sans doute, pour vous la donner à mon préjudice, cela est bien malhonnête de vous aproprier mon enfant. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  29. Puisque vous le prenez sur ce ton là, Monsieur, l'enfant est à moi, ces gens-ci me tendront témoignage. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  30. Pour qu'on put croire un enfant à vous, il faudrait qu'il eu quinze ans. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  31. Hé mais, puisque je ne savons auquel il est, vous y avez chacun la moitié. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  32. Mais, est-ce ma faute, si je suis une bête, je n'y serai pu attrapé, car quand je prendrai deux petites nourissonnes ensemble, je les prendrai mâle et femelle. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  33. Non, Valère, non, je ne puis me vaincre là-dessus, et quelqu'estime que j'aie pour vous, si vous étiez riche, et que je ne la fusse pas, j'aurais peine à me résoudre à vous devoir ma fortune. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  34. Elle a raison , cet accomodement termine notre dispute. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  35. Enfin, Monsieur, puisque vous êtes convenu avec la veuve de cette manière d'accommodement, satisfaites-vous. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
  36. Je veux bieu mettre la bague, entre les mains de mon neveu, puisque tu ne te fie pas à ma. parole. (Acte 3, scène 12, LA VEUVE)
  37. J'y consens, mais pour punir ce maraud de nourricier, qui nous a attrapé, il payera les frais de la noce car nous souperons chez lui. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. Qu'un tuteur opulent me préférât à toi. v.114 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  2. Toi, depuis si longtemps à la campagne absente, v.151 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  3. Mon compère Franchard, absent depuis quatre ans, v.181 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  4. Propos interrompus, peu de sens, mais fort net, v.221 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  5. Tout ce que j'ai pu voir encore, c'est qu'il s'en vante. v.224 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  6. D'ailleurs depuis un temps il a moins de tendresse. v.235 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  7. Quoique je n'aie pu lui parler qu'un instant, v.281 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  8. Ce n'est qu'un pis-aller depuis mon aventure. v.352 (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  9. Puisque Monsieur Franchard me croit un vrai Valère, v.360 (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  10. Car depuis quinze jours pour cette même affaire. v.385 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  11. Je punis l'importun en le faisant attendre, v.393 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  12. Depuis cinq ou six ans mes droits de voisinage, v.406 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  13. Un bureau de tabac et cinq ans d'opulence, v.409 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  14. Si l'oubli méprisant que donne l'opulence, v.417 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  15. Puisse-t-il remourir au gré de ton envie, v.450 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  16. Rapin est un nom pauvre, et selon l'opulence v.453 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  17. Je puis changeant d'habit être mieux éclairci... v.467 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  18. Puis-je sans être vue observer avec soin... v.471 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  19. Ai-je pu vous déplaire ? v.482 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  20. Je m'en plains, et voici là-dessus mes scrupules, v.493 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  21. Tenue entre mes bras, et puis plus grande ensuite, v.610 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  22. Puisqu'il veut Mariane, il n'y faut plus songer ; v.635 (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  23. Plus que tous les portraits que j'ai pu vous en faire. v.657 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  24. En cette occasion que ne puis-je me taire ? v.658 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  25. Vous ne m'écoutez pas, puis-je vous dire mieux. v.735 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  26. Qu'entends-je ? Que dit-elle ? Hélas ! Puis-je espérer ?... v.751 (Acte 2, scène 11, MARIANE)
  27. Et confondre et punir le Chevalier Valère. v.756 (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  28. Quand nous n'avons ici rien à nous disputer ? v.806 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  29. Aux pupilles laisser chacune leur amant : v.810 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  30. Quand je vois que je puis me déclarer sans crainte, v.832 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  31. Mais dans un autre sens je puis dire, Marquise, v.848 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  32. Mais je ne puis comprendre v.863 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  33. Puis-je écouter cela ? Que ce discours me pique ! v.876 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  34. Sans que j'aie encore pu parler, me reconnaître, v.891 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  35. En quoi suis-coupable ? Ou puis-je le paraître ? v.892 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  36. Ou d'une autre couleur, je n'ai pas bien pu voir. v.938 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  37. D'abord par pure brouillerie, v.1060 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  38. Faute d'approfondir m'imputer deux amours ! v.1061 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  39. En vous il me répugne, et je ne puis m'en taire. v.1064 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  40. Se fâcher tout d'un coup, puis pardonner d'abord. v.1086 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  41. Font que je suis fâché des disputes qu'on a. v.1098 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  42. Qui me fais là-dessus des scrupules d'enfant, v.1154 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  43. Je puis dire à présent que me voilà vengée. v.1192 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
  44. Qui l'eût pu deviner ? Cent mille écus comptant ! v.1194 (Acte 4, scène 4, LE-CHEVALIER)
  45. Je puis donc me flatter qu'en amour vos paroles v.1243 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  46. Je ne puis en juger que par les circonstances ; v.1279 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  47. Et ne puis cependant cacher ces mouvements. v.1337 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  48. Puisque par toi j'hérite ainsi de toi vivant. v.1377 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  49. Je t'embrasse à mon tour, et par tendresse pure, v.1379 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  50. J'ai bien joué mon rôle : à tous je puis répondre ; v.1429 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  51. Madame, malgré lui je puis vous révéler v.1435 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  52. Oh je n'y puis tenir. v.1447 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  53. Pour ce noble mépris que tu veux m'imputer, v.1471 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  54. Parbleu depuis le temps que mon aîné me pille, v.1486 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  55. Moi, je vais pas pur zèle apprendre à votre soeur v.1547 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  56. Avec ce zèle pur vous lui serez suspecte ; v.1549 (Acte 5, scène 5, LAURETTE)
  57. Il est temps de parler, je ne puis m'en défendre, v.1621 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  58. Puisque je suis enfin sûr d'être votre gendre. v.1622 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  59. Sans choquer l'amitié, disputons, mon compère ! v.1677 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  60. Oui, tout en disputant aimons-nous, ma commère. v.1678 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. C'est toi qui es une opiniâtre ; car comment peux-tu connaître Monsieur Ariste, toi qui n'es ici que depuis huit jours, ni ma nièce non plus ? (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  2. Votre nièce et moi nous n'en parlons que pour votre bien : nous sommes au désespoir que votre mari soit mort éloigné de vous dans un voyage ; s'il était mort ici, nous aurions pu nous faire laisser cette succession-là, et nous en aurions mieux usé avec vous, que Monsieur Ariste n'en usera ; nous n'aurions gardé qu'un petit bien honnête, pour nous marier honnêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  3. J'avoue que j'ai trouvé quelque mérite à Valère ; mais depuis que nous sommes ici je ne l'ai vu que trois ou quatre fois ; il ne peut pas avoir fait grande impression sur mon esprit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  4. Non vraiment, ce Capitaine de Vaisseau a toujours été sur mer depuis qu'Ariste s'est introduit dans cette maison-ci. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  5. Je veux pourtant tâcher de travailler pour vous, et je vais m'éclaircir avec le Capitaine d'une pensée, qui me roule dans la tête depuis hier. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  6. Vous devez accepter cet établissement, puisqu'il vous est avantageux. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  7. Vous vous troublez ; et ce n'est pas moi qui... Mais je ne puis plus l'ignorer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  8. Vous m'avez trop fait voir vos sentiments, connaissez aussi les miens ; mon coeur est incapable de tendresse, une simple estime que je ne puis vous refuser, ne contenterait pas un coeur aussi passionné que le vôtre. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  9. Vous serez plus heureux avec une personne riche, et puisque ma fortune... (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  10. Voilà-t-il pas encore à cette Marquise de céans, dès qu'il a vu qu'elle allait se ruiner, il a pris toutes ses affaires pour les profiter ; depuis qu'il s'en mêle, son bien a redoublé au double. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  11. Depuis que vous m'avez avoué votre amour, depuis que vous avez résolu d'oublier Valère, vous ne sauriez cesser de m'en parler. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  12. J'avoue franchement mon vice, je suis excessif en tout : en amitié par exemple, délicat jusqu'au scrupule, serviable jusqu'à importuner ; ma sensibilité est une faiblesse, et mon zèle une fureur ; en un mot je suis trop bon ami ; c'est mon défaut. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  13. Je suis ravi qu'on le publie ; cela fera honneur à la mémoire de mon ami. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  14. Puisque vous ne lui avez nulle obligation de ce qu'il vous laisse, vous n'êtes point obligé d'en faire part à sa veuve. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  15. Puisque vous le voulez, voyez cela vous-même ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  16. Je n'en puis plus. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  17. Je ne puis pas ici répondre là-dessus ; il me faut du temps pour y penser : laissez-moi seule un moment dans ma chambre ; n'entrez point avec moi, Monsieur, je vous prie, n'entrez point, n'entrez point. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  18. J'entends ; oui da, mon maître en fait quelquefois comme cela, qui paraissent d'abord, je ne sais comment, et puis il en fait les plus belles vertus du monde. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  19. Il fallut bien écrire, car un soir après souper il voulut l'épouser ; elle voulut un contrat elle, et lui voulait l'épouser sur sa parole, et cela fit une dispute. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  20. Elle le menace de publier certaines affaires d'un dépôt ; sais-tu cela ? (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  21. Il ne le veut pas lui, car il sait qu'elle est riche, et c'est assez pour qu'il la refuse ; mais j'ai bien vu que la Marquise en a bien envie : premièrement, parce que tout le monde aime la perfection de mon Maître, et puis elle me donne de temps en temps de l'argent. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  22. Monsieur Ariste, je n'en puis plus ; quelle fatigue ! (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  23. La tête me fend, je suis à demi morte : je viens de quitter le père et la mère de celle que mon fils épouse ; ce père et cette mère, les plus ennuyeux de tous les pères et mères, m'ont enfermée dans un cabinet pour m'assommer d'un détail de contrats, d'articles, de douaires, de préciputs : je m'échappe comme une furieuse, je sors du cabinet, je donne dans une embuscade de Notaires, d'Avocats qui me demandent la bourse ; allez vite disputer mon bien contre ces Arabes-là. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
  24. Vous me prenez dans un moment fâcheux, je ne puis plus avoir nulle liaison avec vous, il faut nous séparer ; en un mot, j'épouse la veuve de mon ami. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  25. Quoi, tous les témoignages d'estime et de confiance que je vous ai donnés, ne vous ont pas fait comprendre que je ne puis plus me passer de vous ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  26. Oui, Madame, je me suis engagé, je me suis lié, prévoyant que si je me laissais à moi-même, je succomberais au plaisir de me donner à vous : j'ai bien senti que mon coeur... mais Madame, la sincérité m'emporte au-delà du respect ; dès que j'ai une vérité sur le coeur, il faut qu'elle paraisse ; je n'ai pu vous cacher mon amour. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  27. Je vous crois Monsieur, je vous crois, et je me sais bon gré d'avoir enflammé tant de probité pour moi, à qui l'amour répugne, parce que c'est une passion sérieuse ; je n'ai en vue qu'un mariage de commodité, que nous terminerons quand j'aurai marié mon fils. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  28. Madame, je me dois à la Veuve de mon ami par mille raisons, et de plus, puis-je penser à vous sans commettre un crime ? (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  29. Mais vous qui êtes si scrupuleux, pouvez-vous en conscience épouser une femme, ayant pour une autre une passion dans le coeur ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  30. Oh, je ne puis pas terminer sitôt, cela ferait tort à un fils dont je n'ai point lieu de me plaindre ; c'est tout ce que je pourrais faire s'il me désobéissait. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  31. En la pressant trop, je serais suspect ; cependant ce Capitaine va publier ce testament, qui me dépossède ; la Marquise ne voudra plus de moi, il faut tout risquer pour la presser, si je pouvais l'irriter contre son fils, elle terminerait brusquement. (Acte 2, scène 10, ARISTE)
  32. Mais avant de vous déclarer mon secret, permettez-moi de vous demander, si je puis compter sur votre amitié ? (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  33. Mille bonnes qualités vous ont acquis mon coeur ; mais le nom d'ami ne se doit donner que longtemps après le coeur ; cependant vous avez besoin de moi, je puis vous être utile, cela me détermine à vous donner avant le temps ce nom d'ami, si commun, et si peu connu dans le monde, ce nom qu'on donne si facilement, et dont les devoirs sont si difficiles à remplir ; en un mot ce nom qui me livre à vous sans réserve : comptez donc sur moi, je suis votre ami. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  34. Vous dire que je suis le vôtre, c'est, selon vous la plus forte reconnaissance que je puisse vous témoigner. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  35. Puisque vous le voulez donc, Monsieur Ariste est homme d'honneur. (Acte 2, scène 13, LE-CAPITAINE)
  36. J'avoue que je ne puis sortir de mon étonnement. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  37. Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  38. Mon inquiétude augmente, à mesure que tu parles ; car depuis que je suis entré ici, tu ne fais que me louanger ; tu cries sans cesse que je suis honnête homme, et cela me fait tort. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  39. Puisqu'il faut te faire la confidence entière, je n'ai nulle envie d'épouser la veuve ; mais je ne laisse pas de lui vouloir du bien : ce n'est pas sa faute si elle me hait, je ne suis pas fait pour donner de l'amour. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  40. La première, c'est que votre mère depuis un moment a fait une sortie sur moi, comme si j'étais coupable : comme si les suivantes étaient complices de l'amour, qu'on a pour leurs Maîtresses. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  41. Je trouverai un autre beau-père à mon fils, pour le punir, s'il me désobéit : j'ai plus d'une punition en tête. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  42. L'obligation que vous m'avez, c'est d'avoir pu me contraindre assez, pour écouter tranquillement les propositions indignes qu'il m'a faites ; j'ai voulu feindre de les accepter, afin que vous pussiez vous convaincre par vous-même, en suivant cela, si vous ne m'en croyez pas sur ma parole. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  43. Pourquoi ces délicatesses outrées, puisque ma mère le souhaite ? (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  44. Madame a raison, il faut que vous épousiez une fille opulente : mais Madame si par hasard Angélique devenait riche. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  45. Je préférerais en elle, une richesse médiocre, à l'opulence d'un autre. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  46. Me voilà perdu de réputation, ruiné, abîmé : sortons d'ici... mais voyons l'accommodement que ce Capitaine veut faire. (Acte 3, scène 10, ARISTE)
  47. Je ne puis plus tenir contre ses mépris, je suis outré de colère contre elle, aidez-moi à me venger. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  48. L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  49. Ne perdons point de temps à choisir des termes ; je ne suis pas poli, je suis homme de mer : vous donc, qui n'avez plus de réputation à ménager, vous pourrez effrontément... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  50. J'y consens volontiers ; je vous assurerai secrètement votre part, sans qu'on puisse vous soupçonner. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  51. J'imaginerai des raisons vraisemblables que vous appuierez. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  52. Imaginez ; j'appuierai. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  53. Puisque mon bon ami Flamand nous a servi à démasquer notre fourbe, il faut le récompenser en me donnant tout à lui. (Acte 3, scène 13, FROSINE)

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LE DÉDIT (1719)

  1. Je n'en puis revenir. Quelles extravagantes ! v.2 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  2. Depuis dix ans toujours injustices nouvelles,: v.6 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Oui, depuis peu je vois que toutes deux s'évitent, v.13 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Il faut bien vous l'ôter, puisque je n'en ai plus. v.91 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  5. Cela vient tout_à_coup, monsieur, par l'opulence. v.122 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Vous êtes scrupuleux ; enfin, il a fallu v.135 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  7. Je ne puis revenir de mon étonnement. v.171 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. Fuyait sa soeur, depuis qu'elle était amoureuse. v.178 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  9. Pour restitution, je n'ai pu tirer d'elles v.194 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  10. Depuis que je vous vois, je n'ose plus la voir. v.271 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  11. Je n'ai pu dire un mot, parce que vous parliez. v.303 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  12. Que je voudrais avoir rompu dès mon enfance, v.314 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  13. Eût pu vous distinguer, vous choisir pour amant. v.316 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  14. Ce dédit soit rompu : je suis prudente et sage. v.334 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  15. Auriez-vous pu laisser surprendre votre coeur ? v.388 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  16. Plus que la voix publique encor lui font honneur. v.416 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  17. Le public à nos choix doit donner des louanges. v.417 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  18. La dispute est plaisante. v.442 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  19. Puisque cent mille francs suffisent à mon père. v.462 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  20. Pour ne plus disputer, v.463 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  21. Trente en lettres de change, et quatorze, et puis six. v.472 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  22. Aux Frontins de punir l'avarice des tantes, v.501 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. Je l'aime tendrement, et je ne puis souffrir, qu'une créature de rien, une scélérate lui affaiblisse l'esprit, pour s'en rendre maîtresse : tout ce que je puis faire à cela, c'est de parler ; je parle, Lisette, et je ne dis que des vérités. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Elle n'est pas bien depuis hier, je veux qu'elle se tienne au lit tout le jour. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  3. Vous me poussez vivement, mais je ne sais point me brouiller avec une amie au moment qu'elle a besoin de moi ; je puis vous être utile, vous pouvez m'offenser impunément, quand j'aurai tout fait pour vous, vous serez ingrate, si vous voulez. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  4. Car enfin vous êtes héritière unique de votre tante, et je viens vous avertir que ce jeune homme qui la voit depuis peu, pourrait bien vous faire tort. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  5. Effectivement depuis que votre amie le voit, elle a certains désirs de guérison : il est à craindre pour vous que l'envie de se marier ne l'emporte sur le plaisir d'être malade. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Depuis ce déclin-là je dépéris à vue d'oeil ; je crois que je suis bien maigre ce matin ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  7. C'est que ta destinée entraîne la mienne ; j'ai découvert depuis peu que je suis née sous ton étoile. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  8. Il n'y a que vous qui puissiez vous faire écouter, personne n'ose plus lui parler que Lucinde ; vous voyez comme elle est entêtée ; tâchez qu'elle s'entête de vous, car chez les femmes un entêtement ne se guérit que par un autre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  9. Et ce scrupule vous empêchera de rendre service à Angélique ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  10. Mais elle paraît, vos scrupules ne tiendront pas contre elle. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  11. Vous croyez qu'elle puisse aimer, là... (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  12. Je croirais bien que c'est là le fond de son caractère, et je comprends que je puis encore faire quelque tentative dans la nécessité où je me vois de gagner sa confiance. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  13. Il s'appelle le Marquis... le Marquis de... de Faussinville ; il est là avec Lucinde : je n'ai pu m'introduire dans leur conférence ; mais Lucinde a beau négocier avec lui, on ne saurait vous ôter cinquante mille écus, dont vous héritez pour votre moitié. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  14. La réputation d'une Lisette mariable a volé jusqu'au pays normand, et je brûle d'impatience de faire mes offres : car mon maître et moi sommes venus en poste pour contracter plus vite. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  15. Mon maître fait de riches propositions à l'héritière, il a en poche de quoi l'épouser papiers sur table, et moi je vous fais l'amour à l'appui de la succession. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  16. Mais je ne puis ajouter foi à cela. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  17. Ça, Monsieur, afin que je puisse vous seconder dans vos desseins, voyons si je suis au fait ; car intrigue normande est une énigme obscure. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  18. Cette bonté vient apparemment de ce que je puis vous être utile ; n'importe, c'est toujours bonté. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  19. Je puis faire sa fortune, je la ferai. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  20. Je présume que c'est votre pudeur qui balance, et non pas votre raison. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  21. Il est très juste de pouvoir gagner les mauvaises causes, puisqu'on peut perdre les bonnes ; incertitude partout, mon cher Monsieur : par exemple, que sais-je, si le texte de mon voisin n'est point à moi ? (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  22. Il y a peut-être dans ses titres des nullités qui ne se découvrent qu'en disputant le terrain. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  23. C'est donc pour disputer le terrain à ces héritières-ci, que vous voulez embrouiller leur succession ? (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  24. Je ne puis confier mon dessein à personne, il faut que j'aille moi-même ; il me fâche pourtant d'être obligé de la quitter. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  25. Je ne puis plus en douter, la donation est prête à éclore ; elle va chez le Notaire, allons avertir nos amants. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  26. En vérité, Madame, je ne puis plus me taire, je vois dans votre fausse amie une malignité, une noirceur d'âme... (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  27. Monsieur, je n'ai pu encore vous entretenir en particulier, car mon amie ne m'abandonne point. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  28. Mon mal consiste en toutes sortes de maux, à le bien prendre, car je ne puis dire que je ne souffre point ; premièrement je suis toujours dégoûtée, et avec cela je mange, je mange, je mange, je mange, et si je ne mange quasi de rien, car le plus souvent je ne sais ce que je mange. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  29. Tu m'as interrompue... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  30. Il y a bien de la faiblesse, si vous voulez, mais il y a aussi de la force : ce sont des alternatives ; mon pouls va, va, va... puis il s'arrête ; je m'appesantis, et je m'évapore tout d'un coup ; je m'éteins, et petit à petit je me rallume ; je sens des glaçons qui descendent, et un feu, qui monte, monte, monte : vous voyez bien que tout cela est réel. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  31. Ah je n'en puis plus ! (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  32. Ce n'est rien : ce sont de petites finesses innocentes, dont vous vous servez pour tirer de l'argent de votre amie, sans qu'elle en ait la tête rompue ; avec certaines signatures... (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  33. Je ne puis encore en venir à rien : je suis si transporté d'admiration pour votre patelinage ; une affabilité, un langage, des paroles dorées. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  34. Sans doute, mais un coeur noble répugne à recevoir : prendre subtilement fait plus de plaisir. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  35. La pudeur empêche de parler, mais elle n'empêche pas d'écrire. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  36. Puisque nos intérêts sont à présent réunis, prenons des mesures si justes, que la donation ne nous manque point. (Acte 4, scène 3, LUCINDE)
  37. Tu me fis hier des offres par amitié, je les refusai par délicatesse ; car enfin, recevoir d'une personne qu'on aime désintéressement, cela blesse, cela répugne. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  38. Il faudrait une santé de fer pour y résister ; je veux chercher quelqu'un de toutes ces corvées-là, et comme ce quelqu'un ne peut être que l'une des deux personnes que j'aime le mieux au monde, je suis bien aise de vous consulter tous les deux là-dessus ; car j'ai deux partis à prendre, qui sont très différents : premièrement je puis me marier, ma bonne. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  39. On ne connaît céans que la réputation de ce Médecin, car on ne l'a point vu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  40. Abrégez donc, Monsieur, et voyons si je puis me marier, ou non. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  41. Puisque monsieur est de la consultation, j'en puis bien être aussi. (Acte 5, scène 6, LUCINDE)
  42. Je suis bien aise de vous tenir là tous deux ensemble, pour me débarrasser au plus vite la tête d'une dernière résolution, que j'avais prise dès tantôt ; car je me doutais bien que j'étais confisquée : je vous dirai donc que ma tendresse pour Monsieur, est toute fondée sur l'estime ; je ne l'épousais que pour l'enrichir, et l'attacher à moi ; mais je puis vous enrichir tous deux, et vous attacher à moi, en vous mariant ensemble. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  43. Je n'en puis plus ; je vous conjure de ne me pas faire parler davantage... (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  44. Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  45. Allons, soyez récompensés ; les scélérats sont punis et nous guérirons la Malade. (Acte 5, scène 10, LISETTE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Pour contenter ton amitié, puisque tu l'exiges de moi, je te dirai que mon affliction... (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  2. Puisque ce n'est qu'à la Comédie que tu t'intéresses, je te dirai premièrement qu'elle a pour titre le double Veuvage. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  3. Si le trouble est universel, cela prouvera que la Pièce est mauvaise : car les mouvements passionnés du particulier ne déterminent point le général ; et le public conserve toujours certaine équité dominante, qui sait maintenir une attention proportionnée au mérite des Pièces. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  4. C'est le plus grand malheur qui me puisse arriver. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  5. Puisque vous souhaitez ardemment ce mariage, travaillons-y donc de concert, et j'espère que Thérèse sera votre femme dès aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  6. Je sens bien que je ne puis vivre sans l'aimable Thérèse, mais je prévois, que nous serons malheureux ensemble ; en un mot nous ne nous convenons point. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  7. Mademoiselle, dites-moi un peu comment elle a pu trouver ici à la campagne tout le crêpe dont elle s'est chargée ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  8. À l'égard de secondement, Monsieur l'Intendant est encor pu ridicule, car j'aime le bon vin moi, et lui fut aux eaux pour boire de l'eau, et dans cette eau-là, au lieu d'enfants, il y trouvit tant de maladie, tant de maladie, qu'il en était mort quand il en ressuscitit. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  9. Je passimes hier par trente lieues d'ici, et tou contre-là son petit calèche romput, va t'en donc devant, me dit-il ; car j'ai envie d'être malade ici tant qui sera Dimanche, pour qu'on refasse mon calèche Lundi, et je m'en vas Mardi tout bellement. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  10. C'est vous qui représentez la Veuve, imitez bien l'affliction des Veuves, pleurez depuis les yeux jusqu'au menton. (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  11. Madame, depuis ce temps-là je n'ai pris aucune nourriture. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  12. Je ne puis me résoudre à marier ma nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  13. On opprime les Veuves, parce qu'elles ont perdu leur appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  14. Leur appui, c'est bien dit. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  15. Hélas je suis sans appui. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  16. Sans appui ! (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  17. C'est pourquoi vous devez contenter Madame_la_Comtesse, afin que possédant paisiblement de grands biens, vous trouviez quelque jeune homme qui soit votre appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  18. Je ne puis croire qu'elle souhaitait ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  19. On ne boira point ; pu de noce. (Acte 3, scène 7, LE SUISSE)
  20. Pour un pu grand, poire pu grandement. v.48 (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  21. Me faut trinquer beaucoup pu grandement. v.55 (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  22. Mais moi l'être encore pu fin. v.70 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  23. Une prise de ces cendres-là, vous guérira de vos scrupules. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  24. Mon génie est épuisé. (Acte 3, scène 15, FROSINE)
  25. Oui, puisque vous m'appelez votre mari, vous serez ma femme ; vous m'aimerez un peu, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  26. Hé plaît-il, la pudeur vous rend muette... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  27. Sans la dissimulation, que de séparations secrètes s'érigeraient en divorces publics ; mais la dissimulation tient lieu de sagesse aux femmes, et de bonté aux maris ; c'est ce qui fait tant de bons ménages qu'on voit à présent. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  28. Le Ciel la punira ; et ceux qui souhaitent la mort des autres, meurent toujours les premiers. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  29. Afin de n'avoir plus autour de moi personne qui puisse espérer ma succession à votre préjudice, j'ai résolu d'envoyer mon neveu aux Indes. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  30. Ce mariage punira votre mari, et vous verrez toujours Dorante. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  31. Je suis ravie de m'être trompée dans mes soupçons ; puisque je vois le seul point qui vous arrête, je ne vous demande rien pour eux, vous hériterez l'un de l'autre ; mais ils hériteront du dernier vivant, et vous leur assurerez tous vos biens. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  32. puis-je prendre un feu si beau ! v.135 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  33. Puisque nous manquons de Musiciens, je vais chanter moi seul une espèce d'Opéra en raccourci. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,97 % des textes) dans lesquels il y a 656 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 36,44 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE101386845
2 LA NOCE INTERROMPUE25000025
3 LA NOCE INTERROMPUE100001
4 LES MAL-ASSORTIS710008
5 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ311200043
6 LE D?PART DES COM?DIENS200002
7 LE DÉPART DES COMÉDIENS200002
8 LE CHEVALIER JOUEUR1805923
9 LE N?GLIGENT619170042
10 L'ESPRIT DE CONTRADICTION25000025
11 LA RÉCONCILIATION NORMANDE1991161055
12 LE JALOUX HONTEUX129911950
13 LES ADIEUX DES OFFICIERS10000010
14 LES ADIEUX DES OFFICIERS14000014
15 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU1418170049
16 LE FAUX INSTINCT181450037
17 LE FAUX SINCÈRE9171491160
18 LE FAUX HONN?TE HOMME1027160053
19 LE DÉDIT22000022
20 LA MALADE SANS MALADIE128117745
21 LE DOUBLE VEUVAGE314120029
22 LES MAL-ASSORTIS01200012
23 LE DOUBLE VEUVAGE004004
  Total2531811244454656

 

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